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Commentaire de lecture

par Pierrette Denault, membre de l'Association des auteures et auteurs de l'Estrie (AAAE)

Et si perdre la tête rapprochait les cœurs...

Ghislaine Bourque

Est-il possible d’accompagner pendant des années une personne atteinte de perte cognitive sans y laisser sa peau? Comment être un proche aidant efficace? Où trouver en soi l’énergie nécessaire pour ne pas se perdre de vue et crouler à son tour?

Ces questions, et bien d’autres, on se les pose chaque fois que tombe ce terrible diagnostic. D’autant plus qu’une récente étude d’Alzheimer Canada révèle que le nombre de personnes atteintes de cette maladie ou d’une affection connexe pourrait s’élever, au Québec seulement, à 260 000, dont plus de 17 000 n’auront pas encore atteint l’âge de 65 ans.

Ghislaine Bourque, une collègue du Centre Le Goéland, a traversé cette épreuve et en est sortie grandie. Au fil des ans, elle a fait de nombreuses découvertes concernant sa façon d’interagir avec sa mère. Fille unique, elle a accompagné durant près de sept ans sa mère atteinte de la démence à corps de Lewy, une maladie apparentée à l’Alzheimer.

 

Comment arrive-t-on à relever un tel défi? L’auteure conseille surtout de ne pas rester seule, de demander de l’aide. C’est à la suite de sa rencontre avec une intervenante de la Société d’Alzheimer qu’elle a évité le naufrage et entrepris un nouveau virage: elle parfait ses connaissances sur la maladie, apprivoise et découvre une nouvelle voix, celle du cœur. Elle fera le deuil de Rosée, celle qui a été sa mère… et l’accueillera dans sa nouvelle réalité. Elle vivra des moments de pur bonheur, aura des rencontres sublimes avec sa mère. Elle apprendra à communiquer autrement.

 

Et si perdre la tête rapprochait les cœurs... est un témoignage à la fois bouleversant et éclairant. Un livre phare à mettre entre les mains du personnel soignant et de toutes les personnes aidantes. On peut se procurer ce livre en s’adressant à l’auteure.

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