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Ma quête

par Ghislaine Bourque

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Lors du lancement de mon livre Et si perdre la tête rapprochait les cœurs..., j’ai demandé à mon fils Jean-Philippe d’interpréter La quête de Jacques Brel. Et pourquoi donc cette chanson pour un tel événement?

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Eh bien, lorsque j’ai accompagné ma mère dans sa maladie à corps de Lewy, j’ai d’abord cessé toute forme d’attente envers mon «ancienne maman» pleine de ressources et j’ai assumé la peine causée par toutes ses pertes qui se sont produites les unes après les autres.

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Après avoir lâché prise sur la personne que je connaissais avant ses atteintes neurocognitives, je me suis centrée sur ma «nouvelle maman» démunie, pour l’aimer de toutes mes forces et vivre avec elle l’instant présent, peu importe où l’aventure nous mènerait.

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Ainsi détachée du passé et guidée par mon intuition, mon âme à nu a pu se connecter à celle de ma mère, non altérée par la maladie, et j’ai atteint… l’inaccessible étoile… 

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Décrite avec des paroles de la chanson de Jacques Brel, mon histoire peut ressembler à ceci :

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J'ai rêvé un impossible rêve,
J’ai porté le chagrin des départs…


J’ai aimé jusqu’à la déchirure,
J’ai aimé, même trop, même mal,
J’ai tenté, sans force et sans armure
D’atteindre l’inaccessible étoile.


Telle fut ma quête
Suivre l’étoile
Peu m’importaient mes chances
Peu m’importait le temps
Ou ma désespérance


Et puis j’ai lutté toujours
Sans questions ni repos
Pour atteindre à m’en écarteler

Pour atteindre l’inaccessible étoile...

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